Le prologue de ce neuvième chapitre sur la liberté, en posant la question de la liberté d’expression à travers « l’affaire Noir Canada », donne le ton aux épisodes qui vont suivre où il sera question de prisonniers politiques, donc de gens à qui l’on enlève leur liberté pour avoir exprimé leurs idées…
Et comme au début de chaque chapitre de Enfin les vacances, voici une petite citation de circonstance de Laborit.
«En réalité, ce que l’on peut appeler ‘liberté’, si vraiment nous tenons à conserver ce terme, c’est l’indépendance très relative que l’homme peut acquérir en découvrant, partiellement et progressivement, les lois du déterminisme universel. Il est alors capable, mais seulement alors, d’imaginer un moyen d’utiliser ces lois au mieux de sa survie […]»
– Henri Laborit*
Dur réveil au pays de Franco
Après une journée de fou (vélo, train, autobus, avion et auto) qui nous a permis de relire quelques lettres de Gorka avec qui nous avions rendez-vous le lendemain, on se perd on sortant de Madrid à dix heures du soir et on est obligé de faire comme Desjardins (« Et j’ai couché dans mon char ») !
Groupe : Askatasuna, défense des prisonniers basques
À l’action ! : Iban* Apaolaza Sancho trial Highlights and Call to Action
Film pertinent : L’Anus Horribilis (conférence de presse sur les prisonniers politiques basques à 14:30 minutes de cette 2e partie du film)
Question de la semaine : Où se précipitent deux anars après un 24h éprouvant de transport qui les a mené jusqu’au coeur de l’Espagne ? A) à la Sagrada Familia à Barcelone; B) à une corrida à Séville; C) à une prison perdue dans un champ à Valladolid.