La fois où on s’est parlé
En voyant comment Carole parvenait à aller chercher le meilleur de Marco avec un subtil mélange de patience et de provocation, je me suis dit que ça pouvait peut-être s’appliquer à d’autres situations…
Entrevue : Marco Silvestro de la Pointe Libertaire
Groupe : Centre Social Autogéré
Mouvement Québécois pour une Décroissance Conviviale
À l’action ! : Promenade au Jardin de la Liberté
Film pertinent : Tous les films de Carole Poliquin et de Isaac Isitan (ISCA)
Question de la semaine : Pensez-vous qu’il a été trop têteux et qu’elle le quitte avec une seule idée en tête : aller développer ses photos de Marco ?
Faite poussez des patates!
Tout le monde se doit de participer à son alimentation de manière active, alors faites poussez des patates et travailler moins d’heures pour enrichir quelques personnes.
L’action que pose les citoyens avec leur idée de jardinage est absolument génial, je les encourage à continuer et ainsi notre monde changera bien tôt ou tard!!!
La deuxième année du jardin de la liberté, ma conjointe Sharon a voulu donner des vivaces et aider à les planter. On déterre alors un gros plan de hostas dans notre jardin, puis elle se rend à vélo tandis que je réussis tant bien que mal à transporter le monstre vivace sur le siège arrière de mon scooter. J’arrive sur place en manquant me faire écraser par une voiture trop pressée de passer au vert. L’arrivée d’un véhicule motorisé sur ce paradis libertaire créé un certain émoi, un « anar » me reprochant d’avoir apporté ma contribution à l’aide d’un véhicule « qui brûle du gaz », lui ayant apporté ses plantes à l’aide d’un fier chariot tiré à vélo… Il apprécie tout de même mon « effort », et je retiens la leçon. Un camarade pragmatique s’empresse derechef de multiplier le don en une douzaine de petits plants, à l’aide d’une petite égoïne solidaire. Ils ont depuis bien poussé, et de la piste cyclable on peut facilement admirer des fleurs qui n’ont rien à envier aux installations royales de Parcs Canada, ni aux abords gentrifiés des condos jadis usines désaffectées. On a d’autres vivaces à donner; elles repoussent toutes seules sans demander la permission à Mosanto, et elles essaieront de trouver leur chemin vers le jardin sans « aller gazer » chez Esso.
Ce que vous faites va dans le même sens que City Repair, une initiative extra qui se développe à Portland depuis plus de 10 ans. Vous la connaissez probablement. Pour les autres, j’en parle ici sur mon blogue :
Le pouvoir de construire les communautés que nous voulons (inclut une vidéo)
http://bit.ly/cM6KHF
Je vous souhaite de faire plein de « petit-es »!