Je suis retombé cette semaine sur ce film que j’ai tourné il y a presque 9 ans dans le cadre des soirées des Lucioles. Je l’ai donc mis dans la catégorie « Les courts métrages », mais ce billet est aussi bien sûr publié « En attendant le film… ».

Le film dure un bon 20 minutes parce qu’il s’agit au fond deux courts métrages mis bout à bout. Pourquoi ? Parce que le second est la conséquence, à peine exagérée, du premier où sont exposées six grandes règles pour bien réussir une invasion barbare. Je commenterai d’ailleurs la seconde partie qui commence à 12:12 la semaine prochaine, et j’aurai malheureusement l’opportunité d’actualiser ce dossier « Invasions barbares » dans deux semaines…

Je ne vous en dit donc pas plus, sinon de vous inciter à regarder la 2e partie du film seulement la semaine prochaine pour avoir les commentaires qui viendront avec (ça aurait été trop de travail pour moi de les séparer!).

Pour l’instant, replongeons-nous dans le contexte de la première partie du film. On est début 2003, en pleine crise du logement, et la municipalité de Val-David, dans la région des Laurentides, ordonne l’expropriation de 7 maisons à loyer modique pour construire le chalet d’accueil d’un parc régional controversé. L’affaire « Guindonville » devient en quelque mois le symbole de la lutte pour le logement social au Québec. Malgré une mobilisation importante, les 7 maisons sont détruites le 6 juillet 2003 et tous leurs locataires se retrouvent à la rue.

Tous ? Pas tout à fait… Mais ça, ce sera pour la semaine prochaine car c’est la deuxième partie du film qui montre par l’absurde où mène cette logique d’exclusion.

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