De notre envoyée spéciale à Ottawa
Eh oui, comme tant d’autres grandes stars hollywoodiennes, elle est finalement passée derrière la caméra, non pas à Hollywood mais à… Ottawa ! On a le glamour qu’on peut…
Et il a fallu une cause qui lui tienne vraiment à coeur pour qu’elle ose passer de son kodak qui fait des images fixes à mon kodak qui fait des images qui bougent (et qui bougent beaucoup, dans son cas…). Et cette cause, c’était les certificats de sécurité, cette patente à gosse permettant de déporter ou de détenir sans charges et pour une durée indéterminée un étranger ou un résident permanent qui a l’air d’un ara… euh, d’un terroriste. Comme Adil Charkaoui, que l’on croise dans ce reportage, ou Mohamed Harkat, dont la conjointe Sophie commente pour notre envoyée spéciale le déroulement des audiences.
Or quelques mois après ce jour de juin 2006, la plus haute instance judiciaire du pays statuait que les certificats de sécurité violaient effectivement la Charte canadienne.
Groupe : Coalition Justice pour Adil Charkaoui ; Insécurité certifiée: Un sans faute pour Harper
À l’action ! : The Secret Trial 5: le financement de films sur la justice sociale
Film pertinent : Secret Canada 1 – Part 1 of 3
Question de la semaine : Va-t-elle poursuivre son nouveau travail ou bien Ottawa, ses procureurs et ses juges l’ont-t-ils trop fait souffrir ?