Archives : janvier, 2012


L’épilogue ajouté au « Petit guide des invations barbares » (que vous pouvez écouter directement cette semaine en cliquant sur la version ci-bas du vidéo), on l’avait tourné pour parodier le mépris qu’avait démontré la ville de Val-David pour les locataires évincé(e)s de Guindonville. On était alors loin de se douter que ça allait faire fureur pour de vrai 7-8 ans plus tard… (voir les liens sous le vidéo !)
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Le 09 octobre 2010
Les conteneurs à l’honneur
« Parmi les plus réputées, notons le complexe Container City et l’hôtel Travel Lodge, tous deux à Londres, les logements pour étudiants à Keetwonen, à Amsterdam, le musée Papertainer en Corée du Sud, ainsi que les logements du collectif TAM Associati pour les médecins d’un hôpital au Soudan. À la fin d’août, par ailleurs, une résidence universitaire a été inaugurée au Havre, en France. »

Des conteneurs pour aider les sans-abri
«L’itinérance est un passage, précise-t-il. Ce n’est pas une destination. Le conteneur est un symbole du voyage qui amènera l’itinérant ailleurs, vers une autre étape de sa vie.»

En faveur des conteneurs
«On va percer des ouvertures dedans, fait remarquer M. St-Jean. Mais on va les choisir, ils ne seront pas tout bosselés!»

Et même à Haïti !

Le 12 août 2010
Luck Mervil : reconstruire Haïti, village par village
« Muni de lits et d’une table escamotable, le conteneur converti peut abriter une famille de six personnes, a expliqué Gilles Robitaille, de Constructions nomades, une firme des Laurentides. Un conteneur adjacent abritera une salle de bains et des lavabos. Des panneaux solaires permettront à la maison d’être autosuffisante au point de vue énergétique. Selon l’architecte qui supervise le projet, Ron Rayside, le tout résistera à la fois aux tremblements de terre et aux ouragans. »

De moins grandes ambitions, et pas de conteneurs ici, mais tout de même intéressant pour Haïti :

Le 23 janvier 2012
Haïti: quand les sinistrés mettent la main à la pâte
« «On a maintenant une vraie maison, permanente et parasismique!», s’exclame Mme Britus, fière du travail accompli. «Il faut penser à transformer les communautés en acteurs de leur propre reconstruction, soutient M. Jean-Baptiste. Il revient aux Haïtiens de s’occuper de la reconstruction de leur pays.» »

Je suis retombé cette semaine sur ce film que j’ai tourné il y a presque 9 ans dans le cadre des soirées des Lucioles. Je l’ai donc mis dans la catégorie « Les courts métrages », mais ce billet est aussi bien sûr publié « En attendant le film… ».

Le film dure un bon 20 minutes parce qu’il s’agit au fond deux courts métrages mis bout à bout. Pourquoi ? Parce que le second est la conséquence, à peine exagérée, du premier où sont exposées six grandes règles pour bien réussir une invasion barbare. Je commenterai d’ailleurs la seconde partie qui commence à 12:12 la semaine prochaine, et j’aurai malheureusement l’opportunité d’actualiser ce dossier « Invasions barbares » dans deux semaines…

Je ne vous en dit donc pas plus, sinon de vous inciter à regarder la 2e partie du film seulement la semaine prochaine pour avoir les commentaires qui viendront avec (ça aurait été trop de travail pour moi de les séparer!).

Pour l’instant, replongeons-nous dans le contexte de la première partie du film. On est début 2003, en pleine crise du logement, et la municipalité de Val-David, dans la région des Laurentides, ordonne l’expropriation de 7 maisons à loyer modique pour construire le chalet d’accueil d’un parc régional controversé. L’affaire « Guindonville » devient en quelque mois le symbole de la lutte pour le logement social au Québec. Malgré une mobilisation importante, les 7 maisons sont détruites le 6 juillet 2003 et tous leurs locataires se retrouvent à la rue.

Tous ? Pas tout à fait… Mais ça, ce sera pour la semaine prochaine car c’est la deuxième partie du film qui montre par l’absurde où mène cette logique d’exclusion.

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L’affaire Guindonville

L’affaire Guindonville : ajouter l’insulte à l’injure

Val-David – Desjardins épouse la cause des expropriés de Guindonville

Guindonville ou le gâchis oublié

Le 16 décembre dernier, des membres d’ATTAC-Québec ont participé à une flash mob pour la taxe Robin des bois, très réussie, dans le quartier des affaires à Montréal.

La taxe Robin des bois, ou Taxe Tobin, ou encore taxe sur les transactions financières, est cette taxe qui, comme l’explique le site web de ATTAC-Québec, pourrait freiner, en la taxant, la spéculation outrancière qui a cours sur les marchés financiers. 3000 milliards de dollars transitent chaque jour sur le marchés des devises seulement, la majorité à des fins spéculatives, soit faire de l’argent avec de l’argent. C’est si colossal qu’on a peine à l’imaginer.

L’Institut autrichien de recherche économique estime qu’une taxe internationale sur les transactions financières de seulement 0,05 % pourrait rapporter près de 650 milliards de dollars par an. De quoi financer la lutte contre la pauvreté et les changements climatiques dans le monde, à l’heure où la majorité des États font face à de graves crises des finances publiques en partie causées, par ailleurs, par la fuite de capitaux dans les paradis fiscaux.

Parmi les manifestant de la flash mob se trouvait Claude Vaillancourt, président d’ATTAC-Québec, qui était également allé cet automne à la Place du Peuple exposer ces idées aux gens de Occupons Montréal, présentation que nous vous proposons cette semaine.

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Du 3 au 9 octobre 2011, une caravane du FRAPRU composée de plus de 80 locataires, mal-logéEs ou locataires de logements sociaux, a parcouru 3200 km et organisé des actions dans 24 villes de 12 régions administratives du Québec. Le documentaire « Sur la route pour le logement social », réalisé par Santiago Bertolino et Hugo Samson, de Funambules médias, relate le périple des deux convois de la caravane et présente des témoignages sur les problèmes de logements dans les différentes régions du Québec.

Le documentaire a été lancé à Montréal, le lundi 5 décembre, en présence de plus de 200 personnes. Vous pouvez visionner plusieurs clips de cette caravane sur You Tube, dont celui-ci :

Parlant de logements, j’ai déjà mentionné dans notre section « Pour garder contact » l’existence de la liste d’envoi « Rézo ». Il s’agit d’une « mailing list » hebdomadaire d’entraide et d’annonces en tout genre (parfois même de tendance anarchiste…) qui sert aussi à annoncer la sortie de nos épisodes. Elle est née du besoin des gens de se trouver un logement ou des colocataires et c’est toujours son moteur principal. Si vous désirer vous inscrire sur la liste, envoyez un courriel à : rezo-subscribe@rezo.koumbit.org Pour vous désinscrire en tout temps, envoyez un courriel à rezo-unsubscribe@rezo.koumbit.org (dans les deux cas, pas besoin d’écrire quoi que ce soit dans le OBJET ou le corps du courriel).

FRAPRU

Il y a deux ans jour pour jour, le 1er janvier 2010, Lhasa de Sela nous quittait. Ayant mis dans l’épisode 1 du chapitre VIII de Enfin les vacances deux brefs extraits d’une performance de Lhasa tournés lors d’une soirée de soutien pour Farley Matchett, un ami m’a suggéré de mettre les séquences au complet sur le web pour en faire bénéficier tout ceux et celles qui l’appréciaient.

C’est filmé tout croche car ce n’était pas destiné à être diffusé intégralement, mais on vous l’offre ici pour mémoire…

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Site web de Lhasa de Sela

Page Facebook de Lhasa de Sela

La route chante Lhasa, hommage à la chanteuse vendredi le 6 janvier 2012

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