Baie tranquille et manif cauchemardesque

Ayant survécu à leur premier temps des Fêtes en commun, nos valeureux aventuriers ressortent leur tandem l’été suivant et remettent ça cette fois-ci sur les rives du majestueux fjord du Saguenay. Le décor est donc toujours aussi sublime, les anecdotes de voyage aussi juteuses que leur classique salade de canne, et notre chère anar, fidèle à elle-même, chiâleuse à souhait et obsédée par tous les connards de droite qui retardent l’avènement d’un monde meilleur…

La deuxième saison de Enfin les vacances commence avec un chapitre qui représente parfaitement sa dualité schizophrénique : d’une part, on se la coule douce plus que jamais dans des paysages naturels splendides (du moins, c’est l’avis du caméraman, sa « comédienne » ayant plutôt les mots « épreuve », « extrême » et « épuisement » à la bouche, on se demande bien pourquoi…); et d’autre part, on va droit au but, au problème qui nous obsède, la question du comment « vivre ensemble », dans ce chapitre intitulé « LA POLITIQUE ».

Et comme le veut la tradition,  commençons ce chapitre non pas par une, mais par trois citations de Éloge de la fuite, tirée du chapitre sur la politique (« on regarde pas à dépense… »). La première sur ce que devrait être la Politique. La seconde, sur ce qu’elle est malheureusement. Et la troisième sur ce qu’il faudrait pour passer de la seconde à la première…

« Imaginer des rapports interindividuels permettant l’établissement de groupes humains, capables eux-même de s’intégrer sans antagonisme dans des ensembles humains de plus en plus importants pour parvenir enfin à constituer un organisme planétaire fonctionnant harmonieusement et permettant à chaque individu d’oeuvrer de telle façon, pendant sa courte vie, qu’en assurant celle-ci il assure en même temps celle de l’espèce, tel est en définitive, semble-t-il, l’objet de la Politique. »
– Henri Laborit, Éloge de la fuite, p.135
« La violence institutionnalisée, celle qui prétend s’appuyer sur la volonté du plus grand nombre, plus grand nombre devenu gâteux non sous l’action de la marijuana, mais sous l’intoxication des mass media et des automatismes culturels traînant leur sabre sur le sol poussiéreux de l’Histoire, la violence des justes et des bien-pensants, […] la violence qui s’ignore ou se croit justifiée, est fondamentalement contraire à l’évolution de l’espèce. »
– Henri Laborit, Éloge de la fuite, p.145-146
« Il ne s’agit même pas de savoir s’il est bel et bon que l’espèce survive, nous ne savons même pas si elle survivra. Mais il paraît certain que si elle doit survivre, sa survie implique une transformation profonde du comportement humain. Et cette transformation n’est possible que si l’ensemble des hommes prend connaissance des mécanismes qui les font penser, juger et agir. »
– Henri Laborit, Éloge de la fuite, p.145
Pause publicitaire

Groupe : L’institut Bastiat pour l’Instauration de la Droite

À l’action ! : Charest doit rester

Film pertinent : Manif de droite

Question de la semaine : Que pensez-vous qu’un tel lever de soleil augure pour nos deux protagonistes ?